Mon avis sur Nous, filles de Sparte, de Claire Heywood

Drapée d’un tissu immaculé, Hélène regarde les combats en contrebas de la haute ville de Troie. Pâris, l’homme avec lequel elle s’est enfuie, s’apprête à affronter Ménélas, son époux. Il l’avait gagnée à la faveur d’un tournoi, des années plus tôt, elle, la plus belle femme de Grèce dotée d’une chevelure d’or. Cet événement avait achevé de la sortir de l’enfance. Deux ans plus tôt, c’était sa sœur, Nestre, qui avait été mariée et obligée de quitter Sparte pour une terre lointaine. Chacune avait dû continuer à grandir de son côté, assumant leur devoir de femme et d’héritière. Si leurs assiettes ont toujours été pleines de fruits gorgés de sucre, leurs coupes remplis de vins sombres, elles ont dû affronter la solitude, les humiliations imposées par les hommes et, surtout, leurs désirs. Si Reines elles étaient, c’était d’abord dans un monde hommes. Ce que les rois ne les laisseront jamais oublier.

Vous me connaissez, j’adore la mythologie grecque en littérature. Encore plus quand ces récits qui ont traversé les siècles sont revisités. Ici, on se concentre sur la Guerre telle que vécue par les femmes. Novateur et évident en même temps. À travers les pensées de Nestre et Hélène, on lit nos propres questionnements. Sur le décor, la maternité, le couple… un coup de cœur !

Et vous, vous êtes vous laissés envoûter par ce récit ?

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