Quoi de pertinent que le format BD pour raconter le créateur de tant de personnages qui ont évolué dans des cases ? Rien, évidemment. Si la forme m’a convaincue au premier abord, l’interrogation n’a pas tardé et les doutes non plus. En effet, je n’ai pas trouvé le système de narration très convainquant. On a d’un côté un récit d’un point de vue extérieur, qui raconte la vie de René Goscianny et de l’autre, la transcription de dialogues entre sa fille et l’autrice du roman graphique.
Cependant, je n’ai pas trouvé que la voix d’Anne Goscinny apportait quelque chose de plus. En effet, je n’ai pas ou peu eu de petites anecdotes concernant René Goscinny, de la chair qui aurait émané de souvenirs d’enfance, ou autre chose d’aussi engagé et personnel. Je n’ai pas compris pourquoi l’autrice était passée par la voix d’Anne. Alors, j’ai lu le livre, et donc bien sûr la partie où l’actrice explique qu’elle n’écrit le récit que de femmes. Seulement je trouve que ce « bricolage » fait pour transformer le roman de René Goscinny en le roman des Goscinny ne fonctionne pas.
Ceci était dit je trouve la biographie complète, j’ai appris plein de choses, et j’ai adoré l’utilisation de dessins et de croquis de René Goscinny. Il aurait été dommage qu’un tel matériel n’apparaisse pas dans ce livre.
[…] parlant BD et autobiographie, j’ai aussi lu Le Roman des Goscianny, qui ne m’a pas totalement convaincue à cause de ses choix […]
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