“Mais dans quoi je me suis encore embarquée ?” Cette question, on se l’est toutes posée.

Pour Constance, ça a été quand le nouveau cabinet d’avocats qu’elle vient de rejoindre l’a envoyée faire Saint-Jacques-de-Compostelle. Oui, vous avez bien lu. Demander à la brillante avocate d’aller marcher aux côtés de pèlerins, sans lien aucun avec son travail donc. Autant vous dire qu’elle n’a pas accueilli la nouvelle avec joie.
Mais que voulez-vous 1) c’est le cabinet de ses rêves 2) celui qu’elle vient de quitter est géré par son plus ou moins petit ami. Plus, parce qu’ils sont ensembles depuis des années. Moins, parce que, petit bémol, il est marié. Oui, oui, marié. Mais Constance en est sûre, il va quitter sa femme ! Alors si elle a bien quelques doutes, elle les enfouit l’amour qu’elle lui porte et l’espoir de les voir bientôt vraiment réunis. Peu importe ce qu’en disent ses amis, elle y croit !

Donc ce chemin de Compostelle, elle l’emprunte. Au moins, elle aura essayé. Mais sur le chemin, les rencontres vont l’entraîner à faire le point, sur sa vie, cet homme, ses désirs. Un exercice long, douloureux et salvateur.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance et les descriptions du livre qui mettent en avant le côté nature du chemin, les efforts qu’il exige, mais aussi la multiplicité des pèlerins qui s’y frottent. Chacun se cherche, profite de l’effort du corps pour s’intéresser à ce qu’il renferme.

J’ai aussi aimé la Joie que transmet le livre, celle provoquée par la vie et par la foi.
En revanche, j’ai trouvé que les discours sur le développement personnel étaient un peu trop présents (je n’en lis pas beaucoup, donc peut-être que cela vous conviendra).

Et vous, tenté par ce pèlerinage ?