
Je ne sais pas comment commencer cette chronique. Est-ce que je dois vous avouer que j’ai pleuré à chaude larmes devant ce bouquin, moi qui pleure si rarement en tournant des pages ? Et que j’ai ainsi mis mal à l’aise les autres passagers du train qui ont évité mon compartiment en me voyant sangloter et me moucher bruyamment ?
Est-ce que je dois vous dire que je vais offrir ce bouquin à l’une de mes meilleures amies, qui estime que sa tristesse et sa colère ne sont pas acceptables car d’autres vivent bien pire ?
Est-ce que je vais plutôt commencer en disant que ce livre est un bel hommage à la sororité, cette valeur qui est selon moi notre plus belle revanche face à la pression de la société et au patriarcat ?
Ou alors dois-je simplement commencer par l’histoire, vous dire que la stricte Valérie, la frêle Anna et la chaleureuse Charline vont s’en prendre la gueule et donner aux deux autres la force de se lever le matin ?
Je ne sais pas. Je suis encore toute remuée. Peut-être est-ce ça que je dois écrire d’abord, que j’ai été touchée. Tout simplement.
Et vous, vous l’avez repéré, lu, aimé ce livre ?