
Georgette est une femme libre. Elle porte des pantalons, boit, milite. Comme Calamity Jane. Elle est petite, aime la chair et coudre. Elle subira les deux guerres mondiales qui défigureront les rues, prendront les hommes et oublieront les femmes qui ont tenu dans les usines, la faim déchirant le ventre. Lucie et Octavie sont deux femmes liées à Georgette. A travers l’histoire de ces trois héroïnes, l’autrice dépeint les époques qui se chassent et comment, en l’espace d’une vie, le monde change. Bien plus efficace que certains manuels d’histoire ! On comprend aussi mieux la lutte pour les droits des femmes lors de ce XXe siècle. Ça donne envie d’en savoir davantage. Petit bémol pour la structure et le récit qui semblent parfois hésitants.
Merci à @librairiedecitre pour l’envoi du livre !
Vous l’avez repéré, lu, aimé ?