
Se balader dans un musée, seule, la nuit. Voilà qui est on ne peut plus écrivain-centré. Une expérience bien de la bourgeoisie, surtout quand on n’y connaît pas grand chose en art contemporain. Bien que réticente, Leila Slimani se prête au jeu. Être coupée du monde pendant plusieurs heures, sans craindre de voir surgir une sollicitation venant du monde extérieur, l’occasion était trop belle. L’exercice, connu. Une longue introspection, qui, comme les taches d’encre, font apparaître les souvenirs, les questions et tout ce qui compose une identité. Exercice réussi par l’élève Slimani, dont j’aime beaucoup le style et la pensée. Avec ce dernier texte, je peux désormais affirmer que j’ai tout lu de cette autrice, dont la douceur des mots contraste avec les drames exposés.
Vous l’avez lu ? Aimé ?
Merci à @mademoisellelit pour le dépannage photo 💜