Mon avis sur La salle de Bal, d’Anna Hope

Hiver 1911. Asile d’aliénés de Sharston, Yorkshire. Ella est emmenée dans ce bâtiment pour avoir brisé une vitre du bâtiment où elle travaillait. À quelques pas d’elle, une vieille femme berce une couverture vide. Dans le lot d’à côté, Clem à la peau des poignets rayée. Une vieille femme marmonne dans son coin. Perdue dans ce groupe qu’elle n’a pas choisi, au milieu d’étrangères, Ella est hors d’elle. Elle, ici, pour une vitre cassée. Elle tente d’expliquer qu’elle n’est pas comme eux, mais une fois entrée dans l’asile, tout départ se paye. Ella plie, rentre dans le moule pour en sortir. Charles, son médecin, tente une expérience : soigner les patients par la musique. Il organise des bals, pour que les notes apaisent l’âme des pensionnaires. Ella y rencontre John. Il aime sa soif de liberté. Lui aussi partira, un jour. En attendant, ils s’apprivoisent, pour ne pas plonger dans le désespoir.


Sans surprise, Anna Hope réussit à identifier et retranscrire les micro-emotions et sentiments, qui font basculer les personnages. J’admire la manière dont elle décrit par une image les émotions qui nous traversent pour s’éteindre en quelques micro-secondes. J’ai trouvé le personnage du mec un assez réussi, il permet de complexifier le livre. Malgré tout, j’ai préféré Le Bal des Folles sur le même sujet, qui est l’un de mes coups de cœur de ces dernières années.


Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

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