Mon avis sur Double vitrage, de Halldora Thoroddsen

C’est une vieille dame comme il en existe des milliers. Son mari est mort, ses enfants sont loin. Alors, elle regarde les passants passer à travers le d’oublie vitrage de sa fenêtre qui la sépare du monde, à défaut de regarder la fin qui approche. Le chat qui lève la queue vers le ciel en avançant élégamment, les enfants qui jouent, la neige qui tombe. Et un jour, elle rencontre quelqu’un. Un homme à voir en dehors des clubs de vieux, qui est spécial pour elle comme est spéciale pour lui. Un homme avec qui continuer à vieillir, en espérant que son défunt mari ne lui en veuille pas trop. Mais être en couple a un âge où les projets se font à court-terme, c’est quoi ? Les gens sourient, en se demandant s’ils connaissent les plaisir de la chair. Ça les fait sourire aussi, comme si l’idée de couple se définissait dans un lit. Ils trompent la solitude par choix, pour partager la douceur d’un matin enneigé à deux, avec la sérénité gagnée au fil des années.


C’est un livre de plus qui confirme mon appétence pour les plumes islandaises. Il n’y a pas un mot de trop. Si la relation de deux personnes peut se comprendre en la description d’un geste, alors soit, il n’y aura rien de plus. Poésie et concision sont au rendez-vous pour aborder ce thème touchant, au combien particulier et universel. Une belle lecture à savourer ou à offrir à ceux qui apprécient le style islandais.


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