Mon avis sur Betty, de Tiffany McDaniel

Betty a la peau plus foncée que les enfants qui l’entourent. Mais c’est une cherokee, s’emploie à lui répéter son père, mettant derrière ce mot qui définit ses origines toute la puissance des femmes de ce peuple chassé de ses terres. Elle est puissante, connaît les secrets de la terre et ceux de la pluie, plus faciles à accommoder que ceux de sa famille.


Elle grandit au milieu de ses frères et sœurs. Ils se murmurent des bonne nuit, courent dans les forêts, se jettent dans les rivières.


Avec ses longs cheveux noirs et ses sourcils épais, Betty ressemble à son père. Lui aussi a la peau foncée. Parfois, ce noir fait ressortir le rouge, il utilise ces couleurs pour peindre une histoire acadabrantesque afin de prolonger l’insouciance de ses enfants.


On s’attache, on se laisse porter parmi les feuilles qui virevoltent au vent. On pleure, aussi. On sourit, on crie, on manque d’air, comme Betty.


Et vous, emporté par l’histoire de Betty ?

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