
Le fleuve a ramené son corps, mais son âme est déjà loin. Elle allait s’y jeter, un jour ou l’autre. Elle avait déjà essayé. Cette fois, personne ne l’a empêchée. V. doit soutenir sa sœur, vider la maison, faire son deuil. Elle se retrouve dans cette bâtisse dont l’escalier craque, encore pleine du parfum et des affaires de sa mère. Elle retrouve les journaux intimes écrits par sa grand-mère. Elle lit, et voyage entre trois vies : celle de sa grande-mère, celle de sa mère et la sienne. Toutes trois étaient à la recherche d’une terre et d’un sens. Dans cette maison où V. , sa sœur et sa mère posaient leurs valises entre deux voyages, elle se demande ce qui l’a poussé à partir, et surtout, à ne jamais vouloir revenir. Perdue sur cette falaise, qui semble si loin de son appartement métropolitain.
La plume ouvre la porte à la rêverie et s’interroge sur les origines. La narratrice nous ouvre son cœur, tout en nous tenant à distance. Un joli texte, qui plaira aux amateurs des styles nordiques.
Vous l’avez lu ? Aimé ?
Je vais l’acheter, donc je vérifiais que tu avais bien aimé …
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Alors, tu as aimé ?
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Oui, beaucoup aimé, une langue magnifique.
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