
Ce livre est le pourquoi de ce que nous sommes, lecteurs. Nous, les amoureux des mots, fascinés par le pouvoir que provoquent la juxtaposition de caractères, nous qui les lisons pour ce qu’ils nous font éprouver. Ceux de Dimitri Rouchon-Borie ont transpercée ma chair, provoquant la douleur de ce qui savent ô combien ce qu’il raconte est vrai.
Nous sommes nos choix. Mais nous sommes ce qu’on nous a donné. Plus que tout, nous sommes ce qu’on nous a pris. Le mal ne s’oppose pas au bien, il fait face à la facilité. Et certains n’ont pas les armes pour résister à ce mal, que l’on peut contenir, que l’on peut répandre. C’est ce que raconte ce texte.
Il ne s’agit de pas défendre l’indéfendable. Il s’agit de raconter l’humain, sa lumière et sa noirceur. Celle qui ronge et qui dévaste, celle qui fait déposer les armes parce que le combat est trop difficile, trop long et que l’on a besoin d’une trêve, juste une seconde. Il faut du courage pour le faire si justement, sans tomber dans la caricature ou la simplicité.
Lisez-le. Je ne vous promets pas un coup de cœur. Je vous promets de retrouver ce qui nous pousse à parcourir des centaines d’ouvrages et à ouvrir chacun d’eux avec ce même espoir: chavirer.
[…] pour en parler, le roman qui est absolument déchirant, dans lequel on laisse des bouts de soi : Le Démon de la colline aux loups (Mineurs, public non averti, attention, ce n’est pas forcément pour […]
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[…] presse locale. Il a publié un premier roman remarqué, baptisé Le Démon de la colline aux loups. L’un des textes les plus particuliers que j’ai pu lire ces dernières années. Il a également publié Ritournelles quelques mois plus […]
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