
Louiza et Niels dansent un ballet au milieu des eaux vietnamiennes que la terre peine à boire. Entre chaque étreinte, ils s’éloignent, l’un en costume cravate vers le quai d’Orsay, l’autre appareil photo à la main, vers les rites ancestraux qu’elle cherche à immortaliser. Elle a vécu, il a encore les épaules d’un adolescent. Un amour sans avenir dans lequel elle se laisse immerger.
Il y a aussi Lou, que les soignants abrutissent de médicaments. Qui doit cacher sa révolte pour être délivré des sangles qui l’enserrent. Plier, pour pouvoir errer entre des murs immaculés.
Dans un récit peint d’images et de métaphores, qui convoque les paysages des côtes bretonnes et ceux de la multiplicité des quartiers d’Hanoï, l’autrice manie le tu avec brio pour nous laisser entrer dans la tête du personnage. Avec son écriture travaillée qui ne laisse apparaître qu’une impression de déroutante facilité, elle donne à voir la solitude, la résignation et la perte. À lire et à offrir.
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[…] le savez j’avais adoré le livre de Gaelle Fonlupt publié chez cette maison d’édition, malheureusement il n’y a pas eu de […]
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