Mon avis sur Crénom, Baudelaire !, de Jean Teulé

Hello à tous,

en ce beau mardi, je vous retrouve pour parler de Crénom, Baudelaire !, de Jean Teulé, publié chez Mialet-Barrault Éditeurs. Une double découverte ! Je n’avais jamais lu de livre de cet auteur, ni de cette nouvelle maison.

Charles Baudelaire voit sa mère se remarier. Pour lui, c’en est fini, les femmes sont des être abominables qu’il traitera comme tels tout au long de sa vie. A commencer par Jeanne Duval, sa muse qu’il saccage et qui le lui rend bien. Tombé dans l’opium et l’excès, il n’aura de cesse de remuer la perversité qui l’habite pour en déclamer des vers, afin d’asseoir la puissance de son imaginaire, face aux artistes bien sages de l’époque. Tout en soutirant quelques centaines de francs à cette mère indigne, devenue un porte-monnaie sur pattes. Elle lui doit bien ça!

J’ai A-DO-RÉ découvrir ce Paris du XIXe à travers les yeux poisseux de Baudelaire. Je ne saurais dire ce que j’ai ressenti pour le personnage: clairement, je n’aimerais pas me retrouver dans la même pièce que lui, et encore moins recevoir des lettres sginé (ou pas) de son nom, mais j’ai lu son histoire avec fascination. Le mec est aussi taré qu’effrayant, dépravé, vulgaire et.. génial. L’auteur a réussi à provoquer sourires et rires chez moi, mais, avant que leurs traces ne s’effacent de mon visage, c’est l’effroi qui m’a traversée.

Au fil de l’histoire de Charles, Jean Teulé incorpore des vers et poèmes, que l’on lit différemment, puisqu’on a connaissance du contexte et de son inspiration. Ça permet d’éclairer l’oeuvre de faire des va-et-vient entre l’histoire particulière et ses mots immortels.

A mettre entre les mains de tous les admirateurs de Baudelaire et/ou de l’époque.

Et vous, vous l’avez lu, aimé ?

3 commentaires

  1. Je n’ai pas lu ce Crénom, Baudelaire mais j’avais lu « Comme une respiration du même Jean Teulé. Je disais, à son propos: « Il a le sens de la formule et nous invite à porter un regard autre, moins ordinaire, sur tout ce que l’apparente banalité peut proposer à nos quotidiens. » Il semble qu’il en soit de même à propos de ces poèmes de Baudelaire appris à l’école ou mis en scène dans le cadre des Ateliers théâtre que j’ai pu vivre. Merci pour cette chronique.

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