
Elles venaient d’Orenbourg raconte l’histoire de deux étudiantes russes venues étudier la médecine à Montpellier. L’une donnera naissance à Joseph Kessel, l’autre sera la première femme admissible à l’agrégation.
Si vous me suivez, vous savez que forcément ce type de sujet me parle. Il n’y pas eu d’exception : j’ai aimé découvrir le destin de ces femmes qui se sont fait une place là où on ne les attendait pas, et qui par leurs combats, alors qu’elles ne s’en rendent d’ailleurs pas forcément compte, ont ouvert la voie.
J’ai aimé l’aspect historique du texte, le fait que l’autrice reprenne des éléments réels et vérifiés. J’ai aimé découvrir le contexte dans lequel elles ont vécues et étudiées, de la Russie qui interdisait aux femmes de devenir médecins à la France qui, par les études suivies au lycée pour filles, empêche les femmes de passer le bac. J’ai aimé le caractère des deux personnages, différents mais avec de fortes convictions.
J’ai toutefois trouvé que le style oscillait entre énumérations, notamment au début où on sent que l’autrice a beaucoup de choses à dire, et moments plus épurés, et qu’il y avait beaucoup de narrations différentes (on suit celui qui deviendra l’époux de Raïssa, puis Raïssa et Glafira, leurs lettres, puis un sbire de l’université, on note aussi des interventions d’une voix qu’on devine être celle de l’autrice…) Ce qui m’a un peu déstabilisée.
Si vous vous intéressez aux destins oubliés, n’hésitez pas à aller jeter un œil à la biographie de l’autrice, Caroline Fabre-Rousseau.
Et vous, connaissez-vous ce livre? L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?
[…] le reste fut de bonnes lectures. On ne peut plus positif ! J’ai aussi lu en version numérique Elles venaient d’Orenbourg, l’histoire m’a plu mais les changements de points de vue m’ont un peu […]
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