
Louise, jeune provinciale fraîchement arrivée à Paris tombe sous le charme d’Arnaud, un gynécologue au teint orange, catholique pratiquant, qui vit dans un bel appartement du prisé quartier de Saint-Germain-des-Prés. L’homme tombe sous le charme de la jeunesse et de la spontanéité de cette femme-enfant, qui pourrait être sa fille. Il y voit un moyen de s’affranchir de la pression familiale et d’un destin tout tracé. Bref, l’une de ces histoires d’amour classiques, dans un quartier parisien on ne peut plus exploité en littérature. Sauf que, c’est exactement ce que l’auteur veut nous faire penser. Le mythe s’effondre à la moitié du roman lors d’un événement inattendu. Commence alors l’histoire qui nous éloignera définitivement du récit de cet idylle que l’on pensait parfaite. Cette deuxième partie du roman a vraiment été celle qui m’a permise de l’apprécier, de par sa noirceur. Je n’ai pas du tout vu les indices qui auraient pu me préparer à cette révélation. Peut-être n’en avait-il pas, afin que la scission soit nette. Serez-vous plus perspicace que moi ?