Romans, polars, BD, documents… Ma wish list du déconfinement

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Lecteurs, lectrices, je sais LA question que vous vous posez. Quels livres acheter à la sortie du confinement ? Parce que oui, cette période finira bien par se terminer, je vous présente donc ma wish list du déconfinement. Je ne sais pas si j’aurais le budget pour tous les acheter mais je vais utiliser mes astuces pour parvenir à cet objectif !

Romans

Le Papier peint jaune, de Charlotte Perkins Gilman
Une femme isolée pour soigner ce que son mari médecin considère être une dépression nerveuse.
-> C’est la chronique enflammée de @lavieestunroman qui m’a donné envie de lire ce livre : féminisme, réflexion, solitude, ces thèmes m’inspirent. Et le résumé qu’en fait cette bookstagrameuse me fait penser à l’oeuvre de Virginia Woolf. En plus, c’est un roman que j’ai très peu vu passer donc ça m’emballe d’autant plus.

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CHEF D’OEUVRE FÉMINISTE | Le temps d’un été, une femme s’installe dans une maison ancestrale avec son mari médecin. Elle doit se reposer suite à une dépression périnatale. Son traitement : ne faire aucune activité, éviter tout contact social pour ne pas se fatiguer, prendre l’air, bien manger et bien boire. Isolée dans une chambre tapissée d’un papier peint jaune, elle va peu à peu le voir prendre vie. . . « Si un médecin de grande renommée, votre mari de surcroît, persuade parents et amis que vous souffrez d’une simple dépression nerveuse – d’une légère tendance hystérique – que doit-on faire ? Mon frère aussi est médecin, lui aussi de grande renommée et il dit la même chose. » Rédigé sous forme de journal intime, The Yellow Wallpaper (en français Le papier peint jaune ou La séquestré, en fonction des traductions) a été écrit en deux jours en 1890 par Charlotte Perkins Gilman suite à son accouchement. Cette critique de la place de la femme dans la société victorienne et de la négation de sa souffrance est devenue une des oeuvres phares du féminisme à l’époque. Je m’étonne d’ailleurs qu’on en entende aussi peu parler aujourd’hui. Pour ma part, c’est un de mes livres de chevet qui me suit depuis 10 ans. 70 pages composées de phrases simples et percutantes que je dévore régulièrement. Une expérience intime aux frontières du fantastique. Un livre à mettre en regard avec La cloche de la détresse de Sylvia Plath (qui j’avais chroniqué en août dernier) qui aborde également la thématique de la folie. _ #lavieestunroman #conseillecture #lepapierpeintjaune #charlotteperkinsgilman #theyellowwallpaper #feminisme #litteraturefeministe #bookstagram #bookstagrammer #livreaddict #instalivre #livrestagram #roman #lecture #féminisme #feminisme #éditionsdesfemmes

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Virginia, d’Emmanuelle Favier
Une biographie de l’écrivaine Virginia Woolf.
-> Et comme j’aime cette autrice, rien d’étonnant à ce que j’ai envie d’acheter cette biographie toute récente.

Personne n’a peur des gens qui sourient, de Véronique Ovaldé 
Gloria file récupérer ses filles à l’école et les emmène loin, sans prévenir personne.
-> Pour ce roman là, c’est l’inverse, je l’ai vu passer sur de nombreux comptes (notamment @loupbouquin) et les avis étaient unanimes. Je n’ai pas encore eu le temps de l’acheter ni de le lire, j’espère que ce sera le cas après le confinement.

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[Lecture Prix @page_deslibraires @francebleu ] 👄 « Tu n’as pas remarqué qu’on nous demande de toujours sourire pour ne pas effrayer les hommes ? »👄 • Les sourires cachent parfois bien des choses. Tantôt, ils nous protègent. D’autres fois ils protègent l’autre d’une vérité que l’on préfère taire. Ou encore, ils abritent de terribles desseins… • En cette journée de juin, Gloria a décidé de partir. Il est question de leurs vies à toutes les trois. En plein après-midi, elle récupère ses deux filles à l’école. Loulou 6 ans puis Stella, collégienne. Un sac à dos, des affaires. Le portable confisqué. • Grisée et en même temps effrayée par ce départ, elle quitte les rives de Méditerranée pour le nord, Kayserheim. Une maison sombre d’Alsace au milieu de la forêt. Là où elle partait enfant. • C'est seule qu'elle a affronté la mort de son père, avec Tonton Gio. Puis il y eu Samuel, elle était si jeune. Ses cheveux de jais. Elle est aujourd'hui de retour dans cette maison du nord. • Un refuge où les souvenirs ressurgissent. Les photos racontent, pendant que les araignées se baladent, Dérangées. Rien n’a bougé. Gloria en louve, couve sa petite meute. Alerte au moindre danger… Le lac aux nénuphars. Les vieux meubles qui pourraient les effrayer. Mais qu’a-t-elle fuit ? Ou bien qui ? • Gloria est mystérieuse. De ces personnes qui ne livrent pas leurs secrets. Ancienne ado amoureuse d’un faiseur de petits larcins. Aspirant faussaire, voleur pour antiquaire verreux… • Enrayer la malédiction. Cette mère dont elle est le fruit de l'abandon. Sa fille ne sait pas encore que sourire peut sauver… *** Mon avis : J'en dis très peu de chose ici car l'intrigue mérite d'être entièrement découverte. Un roman noir très bien mené par une Véronique Ovaldé qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final. Une bascule psychologique qui surprend. Des thèmes intéressants abordés : l'adolescence, le manque d'amour, la construction bancale d'une vie. La narratrice participe au récit, du passé au présent. Entre lac et forêt. *** L’article sur le blog (lien en bio) #personnenapeurdesgensquisourient #bookstagram #book #bookstagrammer #bookaddict #booklove #bookblogger #instabook

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Madame Einstein, de Marie Bénédict
Un roman qui raconte l’histoire de l’épouse d’Albert Einstein.
-> Je connais l’homme, mais pas sa femme. Et c’est une manière de redécouvrir le scientifique.

Passion simple, d’Annie Ernaux
L’amour, façon Mme Ernaux.
-> J’adore le style d’Annie Ernaux qui a abordé plein de sujets qui l’étaient peu voire pas. J’ai envie d’en profiter avec un thème qui m’attire pourtant assez peu : l’amour. Encore une fois, c’est une chronique de @loupbouquin qui m’a convaincue.

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❤️❤️❤️« À partir du mois de septembre l’année dernière, je n’ai plus rien fait d’autre qu’attendre un homme : qu’il me téléphone et qu’il vienne chez moi. » *** Brûler d’amour. Se consumer. Pour qui a connu la passion, Les mots d’Annie Ernaux sont une île. Un pays connu qu’on ne savait plus nommer. La passion jusqu’à oublier même qu’il existe la nuit, le jour. • L’anesthésie du temps, la langueur et l’attente dans laquelle nous plonge cet amour-là. Les heures qui s’écoulent. Le bruit du moteur approchant. Chaque geste, chaque mot que l’on repense. • L’espace sans nouvelle de l’autre devient cet espace de rupture certaine. L’angoisse de la perte. Le vide immense. Alors on se raccroche aux empreintes, aux tâches, à une odeur. Plus rien ne vous irrite, il n’existe plus que cet immense monde intérieur de l’attente. Tout devient superstition. • Un livre vivant qui dit ce qu’est aimer, vraiment. Ce qu’est vibrer, pleinement. Au risque de ne pas entrevoir ce qui n'existe pas chez l'autre. Quelles sont ces phrases que nous interprétons pour nous persuader d’un amour ? • Les excuses immédiates que l’on trouve à chaque indélicatesse. La seule chose certaine reste alors le désir. • Que sommes-nous prêt à faire par amour ? Revenir sur nos pas En appeler au céleste dans l’espoir de quelques mots. La conjugaison du temps passé devient aussi douloureuse que le souvenir de l’absent. Et la violence de ce constat, chaque fois identique ; Celui que l'on a aimé est un parfait étranger. • La littérature est parfois notre radeau. Il est le mien. *** Mon avis : Une merveille comme il en est rare. Annie Ernaux nous livre son histoire. Avec ce peu d'ambage que j’aime tant. Avec cette profondeur pour dire la raison qui chavire. Elle couche sa passion sur le papier pour la garder, pénétrante et vivante. Nous l’offrir comme un cadeau fait de mots pour ceux qui nous manqueront parfois ou nous ont manqué un jour. *** 👩🏼‍💻L’article complet avec les extraits sur le blog (lien en bio) *** #book #bookstagram #annieernaux #passionsimple #booklover #bookworm #bookshelf #bookhaolic #bookaddict #bookporn #love #bookstagrammer

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Certaines n’avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka 
Des Japonaises quittent leur pays pour se marier avec des Américains qu’elles n’ont jamais vus.
-> Ce thème du déracinement m’intéresse beaucoup, j’aime aussi l’univers du Japon historique, j’ai hâte d’entrer dans l’intimité de ces femmes, que j’imagine déchirées. C’est la chronique de @cocobookine qui m’a convaincue.

Sous une douce apparence, de Laetitia Dupont
Mélissa est fatiguée de devoir tout gérer, elle fait un burn-out.
-> J’ai très peu lu de roman sur ce sujet, mais plutôt des études et des articles, j’ai envie de découvrir ça avec moins de chiffres mais plus d’humanité. Livre découvert grâce à une chronique de @lou_napoli.

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‘’Elle abuse quand même Mélissa ! Elle reste au lit toute la journée, elle ne va même pas au boulot, elle se met en arrêt maladie, elle raconte des mensonges à ses enfants pour rester cacher sous la couette, elle n’arrive même pas à dire à sa mère qu’elle ne travaille plus. Une prof, en plus …avec toutes les vacances qu’elle a, elle aurait quand même pu se bouger un peu Mélissa, non ?’’⁠⠀ . ⁠⠀ 😵Ceci est un jugement, doublé de préjugés. Ceci est un regard malveillant plaqué sur une situation qu’on refuse de comprendre. Ceci est un discours qu’on entend bien trop souvent ! ⁠⠀ . ⁠⠀ 💫J’ai fini il y a quelques jour le livre de #laetitiadupont , ‘’ Sous une douce apparence’’, livre dans lequel l’auteur met en scène Melissa, personnage ‘’surentrainé, telle une athlète, avant les jeux olympiques pour renvoyer une image positive professionnellement et humainement ‘’ et puis, un jour tout s’effondre : ‘’ Mes pieds avancent mollement d’une marche à l’autre ‘’. Et elle-même se demande ce ‘’Qu’est devenue la femme combative, résistante, force de proposition et un brin perfectionniste ? ‘’. ⁠⠀ . ⁠⠀ 💫‘’ Sous une douce apparence’’ parle d’un sujet souvent tabou, difficile, le ‘’ burn out’’ : ‘’toujours et encore ce satané travail qui tisse des boucles si fines dans mon cerveau’’. Il ne me laisse aucun répit. Il écrase…il abat…il est pervers car là où tout monde accepte la maladie qui se voit, le burn out oeuvre en silence, il oeuvre dans le corps et dans l’esprit. Ce sont les perfectionnistes qui sont le plus susceptibles d’y être exposés car ils mettent tant d’énergie à faire bien, à s’investir…ils sont si soucieux du regard des autres. ⁠⠀ . ⁠⠀ 💫Une belle réflexion sur la quête vers la délivrance. Délivrance de la maladie, mais aussi et surtout du regard : ’’Un jour, je serai entièrement délivrée du regard des autres.’’ nous confie Mélissa et on croit ! Car avec elle, on tremble, on a peur, on veut qu’elle reste avec nous et on est si heureux quand elle trouve son chemin dans l’art et l’écriture. Bravo à Laetitia !

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Là où les chiens aboient par la queue, d’Estelle-Sarah Bulle
L’histoire de toute une génération d’Antillais pris entre deux mondes.
-> J’ai envie de découvrir une littérature inspirée des mots et images des Antilles, que je ne connais que très peu. C’est un livre publié dans une maison d’édition que j’aime beaucoup, ce qui joue aussi en sa faveur.

Ciao Bella, de Serena Giuliano
Anna a peur de tout. Lors de sa grossesse, elle consulte un psy. Les séances la feront plonger dans son enfance, passée en Italie.
-> J’ai vu ce roman à la couverture reconnaissable entre mille absolument partout. Maintenant que cette vague de critiques élogieuses est passée, j’ai envie de me faire mon propre avis. L’aimerai-je autant qu’ @amiralecteur ?

Les fillettes, de Clarisse Gorokhoff 
L’histoire d’une mère perdue.
-> J’attends beaucoup du style du roman qui a été mis en avant lorsque j’ai pu le voir sur les réseaux sociaux. L’histoire en elle-même peut mener au meilleur comme au pire. @Agathe.the.book a posté une chronique rassurante, je vais lui faire confiance.

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Comme je vous recommande le nouveau roman de Clarisse !!! Ce livre est celui que j’attendais d’elle. Elle exhorte et sublime sa douleur originelle, celle d’une mère partie trop tôt, victime de la violente beauté de la vie… Infiniment abouti, il forme avec ses deux premiers — De la bombe et Casse-gueule — une sorte de triptyque du chaos affectif qu’elle a vécu. Avec quelle douceur s’empare-t-elle de son sujet ! Les écueils étaient pourtant nombreux, difficile de s’attaquer aux contingences du quotidien d’une mère inadaptée pour le réel. Vous ne trouverez ici aucun pathos dégoulinant, le livre est émouvant bien sûr, mais bourré de lumière. C’est le livre de la réparation. Rebecca est tombée amoureuse un peu trop tôt de l’Héroïne et des opiacés, puis plus tard d’Anton, à qui elle a donné 3 fillettes. « Coup sur coup. Comme tout ce qu’elle fait, c’est un peu excessif. » Anton lui, s’est donné comme mission de sauver cette jeune femme aux yeux verts et aux pupilles dilatées. Il allait la rendre la plus heureuse des femmes, la plus épanouie des mères. Il avait cru, après quelques années de sevrage réussi, que la chimie était une histoire ancienne, jusqu’au jour où l’âpreté du quotidien a repris le dessus. Personne n’osera juger cette mère. C’est tellement facile d’arrêter de se lever le matin, on trouve toujours une bonne raison de s’ôter de la vie concrète, les enfants pardonnent facilement, et les maris sont si arrangeants, tant qu’il y a cet amour dominant, enveloppant, qui efface les retards à l’école et autres défaillances. Tant qu’il y a ces après-midi bourrés de complicité à partager des crêpes au sucre. Achetez ce livre. Vous suivrez, sur une journée entière, Justine, Laurette et Ninon partir à l’école ou à la crèche. Anton est au travail, Rebecca à la maison, face à elle-même et son journal. Vous serez, je vous l’assure, envoûté par la plume élégante et le style vibrant, explosif, de Clarisse. Rebecca voulait qu’une de ses trois filles écrive… Elle n’imaginait pas qu’elle lui écrirait ce magnifique chef d’oeuvre. Bravo ma chère Clarisse Gorokhoff !!! #lesfillettes #rentreelitteraire2019 @editionsdesequateurs #clarissegorokhoff

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Filles de la mer, de Mary Lynn Bracht
L’histoire de Coréennes envoyées au Japon pour être des « femmes à soldats ».
-> C’est une partie de l’histoire qui m’a toujours intéressée lors de mes cours d’histoire, mais je n’ai jamais rien lu sur le sujet. C’est l’occasion d’en remédier. J’ai remarqué ce livre grâce à @eric.lhe.

Vox, de Christina Dalcher
Dans un monde semblable, le nombre de mots prononcés par une femme est limité.
-> Je trouve le principe sur lequel se développe le livre hyper intéressant. Que dirions-nous si on nos mots étaient comptés ?  Hâte de le lire. J’ai un peu peur pour la fin, que beaucoup ont trouvé insatisfaisante, comme @lechantdesasphodeles.

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H E Y ✊🏻 . . De manière générale, je suis plutôt discrète. Réservée, timide, utilisez le mot qui vous convient, mais tout ça pour dire que je ne fais pas de vagues, et qu'en dehors de mon cercle de proches, j'ose rarement ouvrir la bouche pour défendre ce en quoi je crois. Et je me dis que ça passe, parce que d'autres personnes seront là pour parler à ma place. Mais que se passerait-il si aucune femme ne pouvait plus parler, si nous ne pouvions plus nous battre pour nos droits car nous étions réduites au silence ? C'est dans ce contexte que Jean McClellan, ex-docteure en neurosciences, se trouve au début de Vox, de Christina Dalcher. Un groupe d'extrémistes religieux a pris le pouvoir et a décidé d'abattre la figure de la femme moderne, en les forçant à se restreindre à 100 mots par jour (au-delà, un bracelet spécial leur envoie une décharge électrique). Jean voit son mari et ses fils parler sans cesse, tandis qu'elle et sa fille se taisent… Un jour, le frère du président fait une attaque et Jean est la seule a pouvoir l'aider. Le gouvernement lui propose un contrat. À la clé, la promesse d'être libérée de son compte-mot ainsi que sa fille. Mais à quel prix ? . . La chronique entière est dispo sur mon blog, lien en bio ☝🏻 . . «Il y a une résistance ? -Il y a toujours une résistance, chérie» . Ce roman qui s'annonçait prometteur m'a déçu, la fin était brouillon, certains propos des soi-disants féministes déplacés (slut-shaming). Je n'ai pas vraiment compris ce qui s'est passé dans la deuxième partie, tout s'enchaînait trop vite avec des coïncidences bizarres. J'ai adoré le début, mais pas la fin alors je suis mitigée… . Mais j'en ai quand même retenu qu'il faut pouvoir parler quand nous en avons encore le droit. Notre voix, la voix de tous les opprimés, doit se faire entendre (je pense à The Hate U Give qui aborde cette notion avec les combats des Noirs et qui est un roman frappant). Faisons nous entendre pour ce en quoi nous croyons, osons enfin tenir tête👊🏻 . . #vox #feminisme #christinadalcher #chronique #livre #bookstagram #lecture #lecturedumoment #womenempowerment #wewillnevershutup #revolte #roman #dystopie

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La salle de bal, d’Anna Hope
Le quotidien d’ « aliénés » réunis dans un même asile en Angleterre au début du XXe siècle.
-> Je ne connaissais pas ce qui m’apparaît aujourd’hui comme étant un classique. Plusieurs personnes me l’ont conseillé après ma lecture du Bal des folles, que j’avais adoré. J’attends beaucoup de ce livre qui a été un coup de coeur pour @mllelitterature.

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1911. Parce-qu’elle a brisé une vitre sur son lieu de travail, Ella est internée dans un asile du nord de l’Angleterre. Dans cet établissement où les patients sont qualifiés de “faibles d’esprit”, les femmes et les hommes sont séparés. Ils ne se côtoient jamais, sauf le vendredi, jour de bal. C’est à cette occasion qu’Ella rencontre John, un patient du pavillon des chroniques, le service de l’asile dont on ne sort jamais. . Mais dans cette société où la différence dérange, un projet de loi sur le Contrôle des faibles d’esprit menace l’avenir des patients. Ce projet, le Dr Fuller entend bien y laisser son empreinte, en soutenant que la stérilisation des internés serait la solution pour “purifier” la population et mettre fin à la pauvreté. Un certain Churchill ira même jusqu’à appuyer ce projet de loi… . Un texte très prenant, on s’attache vite à Ella et John, épris d’amour et de liberté. J’étais aussi impatiente qu’eux que vienne le vendredi, la perspective d’un échappatoire éphémère. Anna Hope a un talent indéniable pour l’écriture. Au fil des pages, l’histoire se déroule comme un film. En écrivant La salle de bal, l’auteure rend hommage à son arrière-arrière-grand-père qui a vécu dans cet asile et y est décédé en 1918. . Je ne saurai que trop vous recommander ce magnifique roman qui dévoile un pan méconnu de l’Histoire et de figures historiques dont on a seulement retenu certaines parties de leurs vies. . En refermant ce livre, j’ai la sensation que je ne suis pas prête d’oublier cette histoire et qu’Ella et John n’ont pas fini de valser dans mon cœur. 💙 . #lasalledebal #annahope #folio #litteratureanglaise #litteratureetrangere #litterature #bookstagram #coupdecoeur #angleterre #livrestagram

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Nos espérances, d’Anna Hope
Trois amies comparent leur vie.
-> Un nouveau roman d’Anna Hope que j’ai envie de m’offrir parce que je l’imagine être un roman très vrai. Je suis à un âge où se pose pas mal de questions sur la vie, son sens, ses envies d’hier et celles de demain, ce qui fait écho au thème abordé par le livre.

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💛#Votrelibrairevousconseille le nouveau roman d’#AnnaHope ! Installez-vous confortablement chez vous 🛋 et partez direction #Londres avec trois héroïnes modernes en quête de sens 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 Merci à @librairiemichelfontainebleau de continuer à partager ses coups de cœur 😍 ・・・ À lire d’urgence !! Définitivement conquis par sa plume, juste, sincère et sensible et sa façon d’écrire les femmes. • L’auteure : Anna Hope est une écrivaine et actrice anglaise. Elle fait partie des incontournables de la littérature anglaise contemporaine. • Résumé : Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse. Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. • L’avis d’Antoine : Vous connaissez certainement Anna Hope, « le chagrin des vivants », « La salle de bal ». Deux romans que j’ai particulièrement aimé où il est questions de la place des femmes. Une fois n’est pas coutume, Anna nous brosse, dans « Nos espérances », le destin de trois jeunes filles. Londres, des années 1990 aux années 2010, Hannah, Cate et Lissa sont inséparables mais plus les années passent plus l’amitié fait place à l’envie de ce que les deux autres possèdent. Qu’en est-il de leur avenir tout tracé, de leurs idéaux ? Que reste-il de leurs rêves de jeunes filles ? Une brillante auteure, si douée pour nous raconter les femmes de sa génération. Définitivement conquis par sa plume, juste, sincère et sensible et sa façon d’écrire les femmes. • 📚Avez-vous lu les précédents roman d’Anna Hope ? Allez-vous lire #Nosesperances ? #LectureConfinement #Restezchezvous #Dumondeentier #litteratureetrangere #Gallimard

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Miss Islande, de Audur Ava Olafsdottir
En Islande, dans les années 60, Hekla quitte la maison de ses parents pour devenir écrivaine.
-> J’ai vu que ce livre avait été un coup de coeur de beaucoup (comme @gisele.is.reading) de l’année 2019. Il regroupe les thèmes que j’aime (seule contre tous, amour des mots…) et me permettra de découvrir l’Islande à une période donnée.

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[ma plongée hivernale dans le monde d’Audur Ava Ólafsdóttir 3/3] ▪️ On l’a vu partout sur #bookstagram. Il était en tête de gondoles en librairie. Il a eu le prix Médicis étranger. Il était dans la sélection du @prixbookstagram 2020. Les avis étaient souvent très bons. ▪️ Et ça ne m’énervait pas. (Oui, j’ai tendance à être agacée par certains buzz, je passe parfois à côté de merveilles bien trop longtemps à cause de cette attitude ! ) ▪️ Et enfin, en décembre, je l’ai lu. . J’AI TELLEMENT AIMÉ CE LIVRE : 🔹 – que j’ai corné une page sur deux. (J’ai un système : de grandes cornes peu marquées en haut des pages pour repérer où j’en suis et de petites cornes très marquées en bas des pages pour les passages particulièrement appréciés). 🔹 – que je vais bien entendu l’offrir à tour de bras. 🔹 – que j’ai avalé dans la foulée « Le rouge vif de la rhubarbe » et « Rosa Candida ». 🔹 – que j’ai écouté deux fois le podcast d’ @emiliedeseliene @lapageblanche_podcast consacrée à l’auteure. 🔹 – que je songe à sortir la vieille machine à écrire de ma grand-mère pour essayer de la réparer. 🔹 – que je referais bien un môme juste pour l’appeler Hekla (ou notre prochain poisson rouge ! ) 🔹 POURQUOI TANT D’AMOUR POUR CE LIVRE ? 🔸 – Hekla est une héroïne bien trop inspirante pour être prise de haut. Une jeune femme d’une grande beauté, écrivaine, dans une société où tout lui barre la route. 🔸 – l’époque (les années soixante en Islande) est décrite avec force et c’est très intéressant. 🔸 – Les personnages secondaires Ísey et Jón John, les deux meilleurs amis d’Hekla m’ont tous les deux fait pleurer ! Ils sont fabuleux ! Étoffés, juste à leur place, chacun tâchant d’avancer sur un fil distendu, avec humilité et entièreté. Ísey comme femme au foyer écrivant la beauté du monde en cachette sur des bouts de papier. Jón John, homosexuel confronté à tant d'impossibilités. 🔸 – la fin est géniale. @margueriteetsamuel m’avait prévenue (« Tends ta joue pour la claque ! » ) 🔸 Vivement le prochain ! 🔸 Et vous, l’avez-vous lu ? Aimé ? . #auduravaolafsdottir #missislande @editionszulma #bookstagram #litteratureislandaise #book #livre #passionlecture

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Une bête au paradis, de Cécile Coulon
Gabriel est attiré par la ville, Blanche est amoureuse de sa terre. Séparation et retrouvailles.
-> J’ai beaucoup entendu parler de cette autrice connue pour sa poésie. J’aime beaucoup les romans d’écrivain.es qui viennent de la poésie de manière générale, donc j’ai bien envie de le lire. Et si j’en crois la chronique de @deslivresennous l’aspect poétique est bel et bien présent dans le style de ce roman.

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*** CONFINEMENT J5 on continue les chroniques en retard 😉. Ce soir je vous parle de Cécile Coulon. . . . 🚜🌾🌻 Un roman rural étonnant ! Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et j'ai été agréablement surprise. Émilienne est une vieille dame qui vit dans sa ferme depuis toujours, et qui soudainement se voit confier la garde de ses deux petits enfants devenus orphelins. C'est Blanche, sa petite fille, qui deviendra notre héroïne. . Blanche grandit, et comme sa grand-mère, devient amoureuse de cette vie simple, au milieu d'une nature flamboyante, où seul l'essentiel compte. Mais la vie adulte la rattrape, avec ses épreuves. La plus grande pour elle : son premier amour, Alexandre, qui rêve de la ville et qui lui brisera le cœur. Cette histoire, c'est celle d'un espoir brisé, d'une trahison amoureuse et des conséquences sur toute une vie. Cette jeune femme est forte, déterminée, droite dans ses baskets. Sa grand-mère est son roc, sa ferme son point d'ancrage au monde. Le retour d'Alexandre est un choc pour tous et va les confronter à leurs pires faiblesses. Peut-on tout pardonner ? Les différences s'effacent-elles vraiment avec le temps ? Comment allier ambition et simplicité ? Et surtout, quel prix est-on prêt à payer pour ses erreurs ? . Le récit est simple, sobre, et va à l'essentiel. Pas de passage rocambolesque, ou de péripéties phénoménales. On découvre deux femmes unies par le même amour de leurs racines. La fin m'a prise de court, je ne l'ai pas vu venir mais illustre parfaitement les méandres de l'âme humaine face à l'amour et aux blessures qu'il nous inflige. . Un livre que je recommande sans hésitation. La lecture est agréable, les personnages à la fois complexes et plein de simplicité. Un ovni littéraire qui est à la fois plein de poésie, mais plein de vie. Non ce n'est pas un roman de terroir, et bien que la ferme porte le nom de Paradis, l'enfer n'est jamais très loin… À découvrir!! 🌻🌾🚜 . #unebeteauparadis #cecilecoulon #editionsdeliconoclaste #ferme #rural #femmes #amour #ambition #trahison #paradis #nature #bookstagram #livrestagram #photobook #lecture #chroniquelitteraire #adecouvrir @ed_iconoclaste

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Marie et Bronia : Le pacte des soeurs, de Natacha Henry
L’histoire de Marie (qui deviendra Curie) et Bronia, soeurs rêvant d’études.
-> J’ai une fascination pour Marie Curie, alors voilà de quoi ajouter de l’eau à mon moulin.

Le chant d’Achille, de Madeline Miller
La légende revisité d’Achille, héros grec.
-> J’avais lu et absolument adoré Circé du même auteur qui est l’une de mes plus belles lectures encore à ce jour. Alors forcément j’ai hyper envie de découvrir cet autre livre de l’autrice. Envie renforcée par la chronique de @fannyoio.

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[Book] • Lecture terminée • Ce livre est une magnifique histoire d'amour. Celle d'Achille et de Patrocle. C'est la légende de ce héros grec, demi-dieu et guerrier redoutable, à travers les yeux de l'homme qui l'aime. Pour ce qu'il est et non pour ce qu'il sera. Les dieux lui annoncent un destin hors du commun, la renommée et la gloire. Il mourra en héros à Troie. Pas pour sauver Hélène, il mourra à cause de sa fierté, et par amour. Elle est méconnue l'histoire d'Achille. On ne parle que de son talon. Et pourtant, sous la plume de Madeline Miller, l'histoire d'Achille devient la plus belle histoire d'amour de toute la Grèce antique et de toute la mythologie. Une autre regard de la célèbre guerre de Troie. Une plume poétique, métaphorique, que j'ai eu le plaisir de retrouver après Circée. J'ai été envoûtée encore une fois, et je crois même que ce livre est encore meilleur, et encore plus savoureux. L'histoire d'amour m'a totalement emportée comme rarement je l'ai été dans les livres. Dès qu'il voit Achille, Patrocle est amoureux. Il ne le sait pas, mais nous oui. La plume de Madeline décrit si bien le sentiment amoureux naissant et on savoure la force de la passion qui grandit. Et c'est magnifique. #bookstagram #instalivre #instalecture #bookoftheday #vendredilecture #passionlecture #lechantdachille #editionspocket #lovebook #lectrice #summerbook #lecturedelete #lireavienne #lirealapiscine #swimmingpool #swimming #sunglasses #chapeaudepaille #bookaddict #chroniquelecture #avis lecture #madamepocket

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Polars

Barbe bleue, d’Amélie Nothomb
Le célèbre conte revisité façon Nothomb.
-> Je ne suis pas une adepte de l’autrice belge mais j’aime de temps à autre lire un petit Nothomb, je sais ce que je vais y trouver, mais j’aime ça. C’est comme manger un plat dont on connaît déjà le goût. Et en ce moment, le Nothomb qui me fait de l’oeil, c’est celui-là. Merci @clarine_bouquine de l’avoir mis sous mes yeux.

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Avis lecture ❤️ J’ai toujours aimé les contes. Je n’avais jusque là pas encore pleinement apprécié un roman d’Amélie Nothomb, bien au contraire. Je me suis dit qu’une version moderne de Barbe Bleue serait l’occasion de peut-être, enfin, fermer un ouvrage de l’auteure Belge sans la moindre frustration. ▫️ Bingo ! C’était le roman qu’il me fallait. ▫️ Dévoré en aussi peu de temps qu’il faudrait pour boire un Magnum de champagne grand cru en bonne compagnie, le Barbe Bleue d’Amélie m’a conquise. Le lecteur se retrouve dans un quasi huis-clos. Ici point de château, mais un appartement de grand luxe, occupé par un Grand d’Espagne. Don Elemerio, toute sa dignité et son incroyable et chimérique modestie, y vit reclus depuis plus de 20 années. Pour seule compagnie, ses hommes de maison, et des colocataires, toutes de sexe féminins. Huit ont disparu. Saturnine, la neuvième, se promet de ne pas finir comme les précédentes. De ne pas tomber sous le charme de ce psychopathe. Et de ne jamais ouvrir la porte de la chambre noire, dont l’accès est formellement interdit. ▫️ S’engage alors, soir après soir, dîner après dîner, une étrange lutte verbale, entre la joute offensive et les parades nuptiales des oiseaux les plus audacieux. L’un tente de séduire sa victime. L’autre lutte pour comprendre le sombre mystère qui entoure son prestigieux hôte. ▫️ C’est efficace, entêtant, et le lire d’une traite semble être alors la seule option. ▫️ Heureuse d’avoir insisté, ce troisième Amélie Nothomb fut le bon. ▫️ ▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️ . . #avislecture #amelienothomb #livre #book #bookstagram #lecture #livreaddict #auvergne #auteur #lire #bibliophile #instabook #readersofinstagram #decouverte #kitap #litterature #livres #livrestagram #livredepoche

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Prends ma main, de Megan Abbott
Deux femmes sont en compétition pour un poste. Il s’agit de deux anciennes amies qui partagent un lourd secret.
-> On s’est tous déjà demandé comment on réagirait si on partageait un secret terrible avec notre meilleur.e ami.e. Serait-ce une force, une faiblesse ? Megan Abbott en a fait un livre, découvert grâce à @celinesebillon, qui, je l’espère, va me faire frissonner.

Dans son silence, d’Alex Michaelides
Un psy se donne pour mission de faire parler une femme terrée dans le silence depuis qu’on l’a retrouvée couverte de sang à côté du cadavre de son mari.
-> Le résumé d’@eva7256 m’a donné envie de lire ce livre que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, tout simplement.

 

Documents

Ni vues, ni connues, par le collectif Georgette Sand 
Biographies de femmes oubliées et études des mécanismes qui ont poussé à cet oubli.
-> Bon pas sûre que cela fasse du bien à mon moral, tant l’invisibilisation des femmes m’énerve mais le coeur a ses raisons… Bien envie de découvrir le destin de ces femmes et de rendre l’Histoire plus féminine. La chronique de @rambalhblog a achevé de me convaincre.

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Lecture inspirante : Ni vues ni connues du @lesgeorgettessand 💪 Une bonne dose de féminisme que je déguste par petits bouts chaque soir, pour pouvoir marteler ces noms dès que j'en ressentirai le besoin (j'ai même commencé à les glisser sur le matos de mon boulot, sur certains plats qui doivent être nommés, un régal). Ce livre rappelle l'invisibilisation injuste des femmes au cours de l'Histoire, écrite par les vainqueurs mais surtout les hommes. Ce livre met aussi à jour le syndrome de l'imposteur ou encore le besoin de ternir la réputation d'une femme quand ses idées deviennent "dangereuses" pour les hommes qui se sont arbitrairement appropriés le pouvoir. À ceux qui disent que le monde a évolué, je rappellerai simplement que des femmes scientifiques étaient reconnues dans l'antiquité avant que les études ne leur soient interdites. Ou encore que certains parlent de "Pierre et Marie Curie" alors que le mari a surtout assisté sa femme dans ses découvertes sur le radium 🤔 Il existe des tas de raisons pour dissiper ce brouillard dans lequel ont été plongées les femmes pour laisser les hommes briller et faire l'histoire à leur profit. #bookstagram #chronique #chroniquelitteraire #review #bookreview #lecture #frenchblogger #bookblogger #bloglitteraire #frenchreader #frenchgirl #montpellier #rambalh #nivuesniconnues #georgettesand #féministe #feminisme #feminism #women #wecandoit #femmes #invisibilisation #histoire #empowermeuf

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Secrets d’histoire, de Stéphane Bern
Un recueil de mystères de l’histoire.
-> J’ai passé une bonne partie de mon confinement devant le compte Youtube de Secrets d’histoire. Alors je crois que je vais reprendre une louche de Stéphane Bern et d’histoire dans les semaines à venir.

Les besoins artificiels, de Ramzig Keucheyan
Un essai sur la société de consommation.
-> Vous l’avez peut-être deviné lorsque j’ai fait cet article, j’essaie de réduire au maximum mes déchets et de consommer de manière plus intelligente. Ce livre entre donc parfaitement dans mes centres d’intérêts. Merci @lireetvoyager de l’avoir mis en avant.

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[#MONAVENTLITTERAIRE2019] Jour 12 : le livre le plus instructif. Aïe aïe aïe, @delphineolympe et @nicolemotspourmots, celui-là n’était pas aisé !!! 💳💳💳 J’ai lu plusieurs essais cette année et j’ai beaucoup appris. J’ai été éblouie par « Surveiller et punir » de Michel Foucault avec lequel j’ai beaucoup hésité…pour finalement m’arrêter sur « Les besoins artificiels » de Ramzig Keucheyan aux @editionsladecouverte. 💳💳💳 Un essai particulièrement brillant sur la société de consommation qui propose des pistes pour sortir du consumérisme. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est l’angle avec lequel Ramzig Keucheyan aborde la question. En effet, le sociologue débute son essai par le renversement de valeur qui pèse sur l’obscurité. 💳💳💳 L’obscurité est un besoin. Elle signale au corps qu’il est temps de dormir, se reposer l’esprit pour que les cellules circadiennes puissent se régénérer. Et ce qui était une réalité il n’y a encore pas si longtemps est devenu aujourd’hui un besoin pour lequel se battent des associations. 💳💳💳 Cela permet d’interroger plus spécifiquement la notion de besoin. Qu’est-ce qu’un besoin ? N’y a-t-il plus que des besoins artificiels ? Qu’est-ce qu’ils permettent d’un point de vue sociologique ? 💳💳💳 Bref, ce livre est une mine d’informations et de réflexions. Comme l’ensemble des essais de cette collection, ils sont très abordables et permettent de réfléchir sans s’ennuyer ou pire, s’endormir. 💳💳💳 Next step : Jouir, histoire de l’orgasme féminin que je me réserve pour 2020. N’hésitez pas à me dire quel a été votre livre le plus instructif de l’année. Belle journée à vous et surtout, belles lectures ! Constance 💳💳💳 #monaventlitteraire2019 #bookstagram #livreaddiction #livreaddict #plaisirdelire #ramzigkeucheyan #lesbesoinsartificiels #essai #litterature

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Dix jours dans un asile, de Nelly Bly
Une enquête d’une journaliste américaine sur les conditions de vie dans un asile américain en 1887.
-> Je connais cette journaliste qui est considérée comme l’une des plus grandes des Etats-Unis, mais je n’ai jamais pris le temps de lire ce livre. J’espère rattraper ça rapidement. Merci @womens_books de m’empêcher d’oublier cette résolution.

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Nellie Bly, de son vrai nom Elizabeth Jane Cochrane, est née en 1864 en Pennsylvanie. Dès 1880, elle devient journaliste et écrit des reportages suite à des périodes d'infiltration clandestine en usines, hôpitaux… où elle enquête sur les conditions de travail, de vie, d'hygiène. Cette femme forte, curieuse et rusée devient ainsi la pionnière du journalisme d'investigation et sera plus tard correspondante pendant la Première guerre mondiale ! A sa mort, en 1922, la presse pleure la "meilleure journaliste d'Amérique". . En France, 3 livres ont été traduits : 🔸6 mois au Mexique 🔸Le tour du monde en 72 jours 🔸10 jours dans un asile . Dans ce dernier, Nellie Bly part en mission pour le journal où elle travaille, le New York World. Son but ? Se faire passer pour folle afin d'intégrer l'asile Blackwell's Island Hospital à New York. Elle y passera 10 jours. Elle y constate les conditions de vie abominables auxquelles sont condamnées des femmes, qui parfois n'ont d'ailleurs rien à faire dans cet asile ! L'hygiène y est déplorable, la nourriture infâme, les soins quasi inexistants, et la cruauté des infirmières dépassent l'entendement. Les docteurs prêtent peu d'attention à toutes ces patientes. Dans ces conditions, n'importe qui sombrerait dans la folie, car au final c'est l'humanité qu'on soustrait à ces femmes ! . Suite à la publication de ce reportage et au scandale qu'il provoquera, la ville de New York allouera 1 million supplémentaire aux hôpitaux psychiatriques. . "Quelle chose mystérieuse que la folie ! J'ai rencontré des patientes aux lèvres scellées, condamnées au silence pour l'éternité. Elles vivent, respirent, mangent ; l'enveloppe humaine demeure, mais ce quelque chose dont le corps peut se passer mais sans lequel il ne peut exister est absent. Je me suis souvent demandé si ces lèvres dissimulaient des rêves secrets ou un vide abyssal." . A la fin de livre, figurent 2 autres reportages : Dans la peau d'une domestique, une étrange expérience dans deux bureaux de placement / Nellie Bly, esclave moderne, une immersion dans une fabrique de boîtes. . #autourdumondeellesecrivent #nelliebly #10joursdansunasile #temoignage #feminibookchallenge #autrice #book

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Tout est chimie, de Mai Thi Nguyen-Kim
A quelle heure faut-il boire son premier café le matin ? et tant d’autres questions chimiques.
-> J’ai une passion pour les bouquins qui recensent une foule de petits savoirs inutiles. J’ai bien envie d’ajouter celui-là à ma collection.

Beauté fatale, de Mona Chollet
Un essai qui montre les injonctions esthétiques subies par les femmes et leur construction.
-> Le sujet m’intéresse. La beauté est une question d’époque et de société. Il suffit de se balader dans un musée pour voir que ce qui est considéré comme beau varie bien souvent. Si j’en ai conscience, je ne connais pas les mécanismes de construction d’injonctions esthétiques. J’espère en apprendre davantage avec ce livre mis en avant par @lesmissives.

Les sorcières de la littérature, de Taisia Kitaiskaia et Katy Horan
Une biographie de trente écrivaines.
-> Parce qu’on a jamais trop de livres sur des écrivain.e.s.

BD

La Page blanche, de Boulet et Pénélope Bagieu
Une femme devient subitement amnésique.
-> Ce qui m’a donné envie de lire cette BD tient en deux mots « Pénélope Bagieu ». Je suis une vraie groupie, que voulez-vous ! Merci @mamzellepotter de me l’avoir mis sous les yeux.

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