Après La Fortune des Rougon, je viens de terminer La Curée. Et oui, comme vous le savez peut-être si vous me suivez sur ce blog ou sur Insta, j’ai décidé de lire l’intégralité des Rougon-Macquart.
Qu’ai-je pensé de ce nouvel opus qui raconte la relation particulière entre une belle-mère et son beau-fils, avec, en guise de toile de fond, les spéculations immobilières auxquelles se prête le père ? Et bien, je l’ai préféré au premier. Je sais que vous êtes pourtant très nombreux à avoir davantage apprécié La Fortune des Rougon. Ayant vécu à Paris pendant cinq ans pour mes études, je connaissais les lieux nommés dans La Curée, ce qui a facilité mon entrée dans le livre et la représentation des images convoquées. C’est déjà une première explication.
Ensuite, je préfère les tomes qui sont construits autour d’un petit nombre de personnages. Par exemple, j’adore L’Assommoir car on se concentre vraiment sur une poignée de personnages et notamment un. C’est aussi le cas dans La Curée, où on tourne grosso modo autour trois personnages.
Si dans La Fortune des Rougon, l’idée était d’évoquer la politique comme moyen de parvenir à ses fins et à ses espoirs financiers, ici, c’est plutôt la spéculation immobilière, qui fait écho à notre monde actuel, et notamment à la crise de 2008. Honnêtement, je n’ai pas compris toutes les manoeuvres dans le détail, mais suffisamment pour me rendre compte qu’il s’agissait de paris entraînant des sommes d’argent de plus en plus conséquentes.
Mais, ce qui m’a surtout plu, c’est la description de l’évolution de la relation entre la belle-mère et le beau-fils. C’est vraiment ce noeud là qui m’a encouragée dans ma lecture, parce que, j’imagine, c’est celui qui se concentre sur l’humain, avec ses forces, ses faiblesses et ses vices. Je suis contente parce que ce côté « étude du vice », est un thème que l’on retrouve dans tous les tomes des Rougon-Macquart. Donc a priori, les suivants devraient me plaire. J’ai aussi retrouvé le « pouvoir » des commérages qui sont le reflet des jalousies et des jeux de pouvoir entre les personnages et les familles. Bref, une bonne lecture qui me pousse à continuer !
Mise en garde toutefois, le début commence par une scène longuement décrite, qu’on ne comprend après avoir lu une bonne partie du bouquin. Il ne faut pas essayer de tout comprendre d’un coup.
Et vous, vous l’avez lu, aimé ?
Je garde un mauvais souvenir de Zola au lycée avec Germinal mais je vais le redécouvrir (et ta chronique m’en donne envie). Je me suis procurée La terre, un nouvel essai qui se transformera peut-être avec l’envie de le lire dans d’autres romans 🙂
J’aimeJ’aime
Oui je suis sûre qu’il y en a au moins un dans les 21 qui te plaira !
J’aimeAimé par 1 personne
Je l’espère 🙂 mais je ne m’avoue jamais vaincue …. Ce qui me plaisait lycéenne ou me rebutait peut désormais me plaire ou pas 🙂
J’aimeJ’aime