Mon avis sur Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, d’Emil Ferris

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Les monstres, ce sont des êtres puissants, forts, immortels. Et terriblement badass. C’est quand même bien plus intéressant que d’être une fille, à Chicago dans les années 60, et qui ne parvient pas à rentrer dans le moule. Dans cet album aux allures de journal intime, Karen rend sa vie banale intense à grands coups de stylo bic. Elle dessine des voisins, sa famille, la foule, cachant dans les traits sa peur, son amour et sa colère. Quand sa voisine meurt, Karen se lance dans une enquête. La thèse du suicide retenue par la police ? Elle n’y croit pas. Celle qui se rêve en louve-garou enfile un imper pour se donner des allures de détective et mène l’enquête. Que c’est difficile d’être une femme, que c’est difficile l’adolescence, ce moment où la moindre différence vous transforme à une cible aux yeux des autres. Comme si ce n’était pas assez déroutant d’assimiler son histoire, sa personnalité, ses sentiments. Mais aussi son impuissance face aux événements de la vie. Alors Karen continue d’y croire. À ce loup-garou, à ce vampire, à ce monstre qui la mordra, faisant d’elle leur égale, un monstre puissant capable d’affronter des êtres bien plus terrifiant: les monstres du réels.

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