Mon avis sur Et toujours les forêts, de Sandrine Collette

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Fin du monde. Ou presque. Corentin et quelques amis ont survécu. Ils étaient sous terre, dans les catacombes, quand « la chose » a tout brûlé, noirci, détruit. À la surface, forêts et routes ne sont plus que cendres. Les Hommes ? Des silhouettes de poussière noire. Corentin se met à la recherche de la seule personne qui l’a aimé: Augustine. Il y a peu de chances qu’elle ait survécu. Même au milieu de ses forêts denses et centenaires. Mais qui a t’il d’autre à faire quand il ne reste plus rien ? Voilà au moins une raison de continuer à vivre dans ce qui est moins encore qu’un champ de bataille. Il s’engage donc dans ce périple. Sur l’étendue sombre qui était autrefois des routes, il faudra survivre. Au silence. À l’obscurité. À la chaleur. Et, pire que tout, au vide. Corentin fouillera de la pointe de ses chaussures le sol, désespérément. À la recherche d’un brin d’herbe qui aurait survécu. L’être humain est ainsi fait : l’espoir fait vivre. Sandrine Collette maîtrise les ambiances de fin du monde et les retournements de situation. J’ai passé un très bon moment et je pense que ce sera également le cas pour ceux qui ont aimé Dans la forêt.

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