Mon avis sur Rien n’est noir de Claire Berest

Frida, c’est Diego. C’est ce « je t’aime » griffonné sur un morceau de papier qu’elle encadre, ses cheveux interminables qu’elle coiffe pour lui, les baisers à des femmes devant elle. C’est l’attachement viscéral qu’elle lui porte, l’amour sans limite qu’elle lui témoigne et l’admiration totale qu’elle lui voue. Parce que Frida est entière. Tout sans rien. Passionnée, dévouée, débordante, elle est avec Diego comme dans ses tableaux. Ses manies, collectionner les babioles, s’occuper de poupées, s’habiller de robes bariolées sont bizarres et chatoyantes. Ses tableaux, où elle écrase des couleurs flamboyantes pour ancrer la douleur, l’intime et sa vérité, percutants. Parce qu’ils sont entiers. Claire Berest a écrit ce roman comme Frida peint, en jetant des couleurs, en appuyant sur ce qui fait mal mais ce qui fait vivre pour faire vibrer la légende Frida. Frida.

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