C’est avec Opus 77 que j’ai découvert Alexis Ragougneau. Et quel texte ! J’ai adoré. Je l’ai lu en quelques heures. Ce n’est pas à proprement dit un page-turner mais que c’était bien. Violemment beau. Ce genre de beauté que l’on ne retire que d’un travail acharné. C’est beau parce que c’est dur, parce qu’il faut y mettre son âme et y consacre des heures. C’est beau comme un morceau indomptable durement apprivoisé au fil des répétitions.
Avec ce texte, l’auteur signe un roman magistral, au sens propre : avec la maîtrise d’un maître. Je n’en exigeais pas moins pour cette fresque familiale dont la musique est le ciment de ses membres, mais aussi la cause de leur éloignement. Parce que la musique classique, c’est tout ou rien. L’exigence qu’elle induit est sublime. On ne peut être bon ou faible, il faut être merveilleux et fort. Le père ne peut pardonner au fils son choix, la fille ne peut risquer de perdre le contrôle, qui s’exprime face à un piano. Froide et magnifique elle doit rester, pour mettre à distance ceux qui pourraient la perturber.
Opus 77 est un très beau roman que je vous conseille.
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[…] Cette fresque familiale virevoltante autour du rapport à la musique classique de ses membres qui définit celui qu’ils ont entre eux est à lire sur fond de Shostakovitch. Ma chronique ici. […]
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