Hello à tous,
c’est la fin de l’été et déjà la rentrée pour ceux qui ont pu profiter des vacances (effectivement, ce n’est pas mon cas, snif). L’heure est donc venue de faire le bilan de mes lectures du mois d’août. J’aurais lu 8 livres, je suis plutôt contente.
On commence par une lecture essentielle : Retour à Birkenau par Ginette Kolinka. Cette ancienne déportée raconte l’horreur des camps. C’est un récit difficile mais emprunt d’humilité et d’élégance. À lire, évidemment.
Parmi mes favoris de ce mois, on retrouve Sous le même ciel de Chloé Oster, une pièce de théâtre que j’ai beaucoup aimée, de par l’évocation de ce déchirement perpétuel : le cœur ou la raison ? Et aussi de par les ponts jetés entre les générations. J’ai trouvé ça beau de rappeler en filigrane que oui, les temps sont différents, mais que chaque être humain traverse les même choses que celui qui a 20, 30, 40, 50… ans de plus que lui.
J’ai bien aimé aussi Le matin est un tigre de Constance Joly de par sa folie et ses références à l’univers de L’écume des jours. Un bon premier roman, j’attends le prochain. J’espère que l’autrice parviendra à affirmer encore plus son style et à se libérer de ses références.
Dans la forêt de Jean Hegland a aussi été une belle lecture, de par ses personnages auxquels je me suis attachée et de l’émotion qu’il a provoqué chez moi.
J’ai moins aimé En finir avec Eddy Bellegueule d’Edouard Louis, comme je vous l’avais déjà dit.
Trois romans lus dans le cadre du prix Au coin de la Place ronde ne figurent pas dans cette photo.
Un que j’ai trouvé excellent bien (ou parce) qu’imparfait : Après la fête de Lola Nicolle, grâce à l’écriture notamment. Un que j’ai apprécié grâce à son parti pris de la différence comme norme : La Petite Conformiste d’Ingrid Seyman. Et un que je n’ai pas aimé de par les différences de traitement entre les personnages féminins et masculins : Chroniques d’une station-service d’Alexandre Labruffe.
Et vous, qu’avez-vous pensé de vos lectures du mois ?
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