15/20, une belle découverte.
A l’heure où vous lirez ces lignes, vous aurez la chance de pouvoir aller en librairie et emporter ce premier roman lumineux. Qu’il m’a été difficile de ne pas vous en parler en avant !
Ce n’est pas tant l’histoire qui a réussi à me transporter, un amour qui se termine, quoi de plus banal ? Mais la manière dont elle est écrite.
A travers ce fil rouge, Lola Nicolle va nous emmener dans les quartiers populaires de Paris, où l’Afrique vit et vibre, nous montrer le fossé entre les différentes classes sociales qui persiste toujours, et qui se trahit dans les habitudes culturelles des deux protagonistes. Elle n’a eu qu’à tendre le bras dans la bibliothèque familiale pour se procurer les classiques à étudier au lycée, lui a dû les acheter, sa famille ne les avait pas. C’est aussi la description de ce moment où l’on termine ses études, vite vite, il faut boucler le mémoire. Dernière ligne droite pleine de concentration et d’affairement, oui on aurait dû s’y mettre avant mais nous étions trop occupés à imaginer notre rôle futur, à dessiner nos rêves et à envoyer des CV pour basculer dans le monde des adultes. Recherches sans fin et CDI divisent le petit groupe d’amis.
C’est jeune, frais et en même temps emprunt d’une maturité forgée de lectures et de travail. En le lisant, je me suis dit que l’autrice avait certainement écrit de la poésie, tant la maîtrise des mots et les images provoquées sont justes. C’est effectivement le cas, je vais d’ailleurs vite m’emparer de son recueil. Elle m’a aussi fait penser à Paola Pigani, une actrice italienne qui m’avait également ébloui par sa maîtrise des images. Elle aussi venait de la poésie.
Bémol toutefois, j’ai eu une sensation de « brouillon » vers la fin.
Si vous l’avez lu ou si vous en avez l’intention, n’hésitez-pas à me partager vos impressions !
[…] que j’ai trouvé excellent bien (ou parce) qu’imparfait : Après la fête de Lola Nicolle, grâce à l’écriture notamment. Un que j’ai apprécié grâce à son parti pris de la […]
J’aimeJ’aime