3,5/5, un classique à l’écriture parfaite qui a toutefois un peu vieilli.
Bonjour à tous ! Je viens vous parler de ma dernière lecture, soit Le Père Goriot, de Balzac.
Des les premières pages de ce roman, j’ai été transportée dans l’univers balzacien. Le roman s’ouvre sur la description d’une rue puis de la pension dans laquelle vit Le Père Goriot. Vous savez probablement que Balzac à acquis sa réputation par la qualité de ses descriptions et des détails qui les abondent. Cela se vérifie encore ici, cette longue description est la partie que j’ai préférée du roman. J’ai été déçue de ne pas trouver plus de description dans Le Père Goriot, ce qui explique un peu ma frustration. Ce livre peut cependant être un bon moyen de découvrir Balzac, car on ne risque pas de se perdre ou de s’ennuyer au milieu de ce genre de passages.
L’autre grande qualité du livre réside selon moi dans ses personnages, à commencer par le personnage central. Le Père Goriot incarne « la Paternité », le fait de penser à ses enfants avant, d’être littéralement prêt à mourir sans rien pour leur offrir la robe de leurs rêves ou ses économies. J’ai ressenti beaucoup de peine et de compassion pour ce personnage qui m’a touché en plein cœur.
À noter aussi, l’assemblage des autres personnages qui, ensemble, créé une petite société. Il y a la jeune fille qui rêve d’amour, l’étudiant qui veut devenir quelqu’un ou encore celui qui se joue de la nature humaine. C’est très balzacien.
Ce que j’ai moins aimé dans les personnages, c’est la différence de traitement entre les personnages féminins et masculins. Si ces derniers incarnent la ruse, le sacrifice, l’ambition etc… les femmes, elles, ne sont que faibles, intéressées, superficielles et rêvant de l’Amour.
L’histoire en elle-même est bien menée mais j’ai moins apprécié la « sous-histoire ».
En bref, malgré le manque de description à mon goût, car quand je lis du Balzac c’est surtout pour profiter de ces passages là, et les personnages féminins caricaturaux (j’entends bien qu’il s’agit d’une autre époque mais ça a vraiment dérangé ma lecture), je suis tout de même contente de l’avoir car il me marquera grâce à ce qu’incarne le Père Goriot.
Et vous, vous l’avez lu, aimé ?
Bref, un roman qui a pris beaucoup, trop, de poussière! A oublier comme livre mais à garder, en choisissant, en tant que belles pages d’anthologie, non?
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Effectivement, cela peut être une solution. Mais il faut le lire pour estimer les pages que l’on préfère. Sinon, on récupère les pages préférées des autres.
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[…] Vient ensuite Le Père Goriot, qui marque de par son personnage principal et la qualité d’écriture. […]
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