4,5/5, une jolie découverte qui donne envie d’en lire plus.
Hello à tous, aujourd’hui je reviens pour vous parler de ce livre, qui m’a été conseillé par la libraire de La Place ronde, située à Lille. Elle me l’a très bien vendu et en plus, c’est un premier roman et un livre édité par Les éditions de la Contre allée, située à quelques mètres de là, donc forcément, je ne pouvais que l’acheter.
Voyons d’abord, la quatrième de couverture : « Je veux vous parler du corps, de la mesure du corps. Ce corps changeant, depuis la plus petite enfance. Ce corps qui constamment devient, ce corps qui m’échappe. Le contraire de la stabilité, le lieu des marées. Mon corps qui dit, qui signifie ce que je ne sais pas mettre en mots, ce message sans doute si terrifiant, si déformant. »
C’est un livre qui se lit vite. Ce n’est pas un roman classique je dirais. C’est des tas de petits textes, réunis par un endroit commun, qui est une piscine. On a presque l’impression que des photos ont été jetées sur la table, puis piochées tour à tour. Pour le dire autrement, on découvre la piscine et ce qu’elle veut dire pour la narratrice en l’abordant par différents lieux, qui lui évoquent des souvenirs et des émotions.
La narratrice évoque la piscine comme lieu qui la voit grandir, où elle se construit avec et sous le regard des autres. Elle explique aussi ce qui lui fait comprendre que c’est pour l’homme aux dimensions parfaites qu’a été construite cette piscine par Le Corbusier.
C’est un texte qui m’a beaucoup plu car il est simple en surface, l’écriture est fluide, compréhensible etc, mais il y a une multitude d’idées sous-jacentes au texte, qui le rende très riche. Cette richesse et ce foisonnement d’idées sont extrêmement bien maitrisé. Je pense que ce texte pourrait particulièrement plaire aux lecteurs déjà aguerris dirais-je. Il y a une vraie singularité sans pour autant tomber dans le farfelu sans queue ni tête.
Seul bémol : la longueur. J’aurais aimé profiter plus longtemps de cette écriture. Plus qu’à attendre la sortie du prochain livre !
Et vous, vous l’avez lu ? (Si j’en crois vos réponses sur Instagram, non, mais qui sait, peut-être qu’entre temps, vous vous êtes laissés tenter). Est-ce que cet article vous donne envie de sauter le pas ?
Je pense en effet me laisser tenter ! 🙂 J’ai découvert cette maison d’édition fin 2018 et je dois dire que leur singularité m’intéresse beaucoup (et que dire de la qualité des livres eux-même en tant qu’objets ? Une impression magnifique !) !
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Et c’est une maison installée à lille ! (La lilloise que je suis ne peut qu’approuver)
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Classe ! 😀 Je comprends ton soutien de cœur et de racines !
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Et un nom de maison d’édition qui fait référence à Alain Bashung, je ne peux pas résister ! ^^
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[…] Un livre avec une magnifique couverture : L’odeur de chlore […]
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[…] études, enfants, auteurs fétiches) et joindre une chronique. Dans mon cas, j’ai envoyé celle rédigée à la lecture de L’Odeur de chlore. C’était ma première candidature, honnêtement je ne pensais pas être prise, donc ça a […]
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[…] L’Odeur de chlore, d’Irma Pelatan Le résumé : La narratrice, petite fille à l’aube de l’adolescence, raconte les moments passés dans une piscine. Mon avis : C’est un recueil de textes courts, écrits très simplement mais où se cache un foisonnement d’idées. Le thème qui les unit, la piscine, me pousse à vous proposer cette lecture pour l’été mais c’est sans nul doute la moins légère de cette liste. Pour en savoir plus. […]
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[…] beaucoup fait penser à L’Odeur de chlore, simple en surface, foisonnant en-dessous. C’est beau, poétique, intelligent, réfléchi, […]
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