3/5, un roman à la part d’ombre qui arrive trop tard.

Après La Vraie Vie d’Adeline Dieudonné, je continue dans ma phase de livres sur « la part d’ombre dans le quotidien des gens ».

C’est donc pleine d’enthousiasme que je me suis emparée de ce bouquin, qui raconte l’histoire d’une femme qui se fait larguer et se réfugie chez sa soeur pour se remettre sur pied. La quatrième de couverture vendait un « huis clos familial ». Petit problème ce dernier n’arrive qu’en deuxième partie du roman. Dommage, c’est justement ce point, bon ok et aussi l’auteur, qui m’avait attirée. J’ai, de fait, beaucoup moins savouré la première partie : les vingt premières pages, ça va, et après l’envie d’arriver au fameux huis clos et l’attente m’ont rendue impatiente. Je pense que le souci relève plus de l’édition que de la matière, j’attendais quelque chose qui ne venait pas, tout simplement.

Rien d’étonnant donc à ce que j’ai préféré la seconde partie. Je l’ai trouvé plus intéressante parce que plus subtile mais l’atmosphère change bien trop rapidement à mon goût, avec des leviers bien trop évidents. J’aurais aimé plus de finesse.

Je n’ai pas trouvé la première partie follement intéressante, pour la raison évoquée plus haut mais pas que. Le personnage principal, une femme, se fait larguer. Et pendant toute cette première partie de roman, on la voit plonger peu à peu dans le désespoir et le pathos. Bon. J’aurais aimé une fois de plus, plus de subtilité. Je ne l’ai pas vue glisser vers cela, c’était plutôt comme si elle descendait les escaliers, par à-coups.

Je pensais que j’aurais préféré avoir la version de la soeur dans ce livre. Pourquoi pas un récit où les deux points de vue se mêlent ?

Malgré tout, cela reste un Foenkinos, c’est une lecture agréable, mais ce ne sera pas mon pref’. Pour l’instant, la place est toujours prise par Charlotte.