3/5, quelle écriture ! mais pourquoi cette fin ?
Un homme contacte le narrateur pour lui rendre son carnet d’adresses perdu. Il l’interroge sur un nom masculin. Débute alors un saut dans le passé du narrateur qui tente de retrouver cet homme dans ses souvenirs.
Je viens de terminer l’un des romans de Patrick Modiano, un nom qui vous dit sûrement quelque chose, même si vous ne l’avez pas lu, et pour cause, il a obtenu le Prix Nobel de littérature en 2014 (cocorico). Ce roman est sorti la même année.
Commençons sans plus attendre par la grande force du roman : sa qualité d’écriture. Je n’avais jamais lu cet auteur, c’est donc une belle surprise. Les mots sont précis, simples et témoignent d’une grande capacité d’analyse. Il en découle des personnages tout sauf caricaturaux, auxquels on s’attache, même s’ils ont leur part d’ombre, mais cette dernière est assez subtile. Les duos proposés fonctionnent, les relations entre les personnages sont crédibles.
Le roman est un voyage à la fois intérieur, temporel et spatial. Avec le narrateur en guise d’unité. Il faut toutefois le lire avec attention, un lecteur distrait pouvant être perdu entre les différents flash-backs.
Et là, vous vous dites : « Que de bons retours, pourquoi n’a-t-elle mis que 3/5 ? »
La réponse tient en deux mots : la fin.
Et oui, quand on est face à un roman qui se construit comme une enquête, on attend une fin stylée. Et cette dernière m’a déçue. C’est le genre de fin que je n’aime pas, tout simplement, j’ai tendance à oublier les romans qui en ont une semblable. Difficile d’en dire plus sans spoiler.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Même avis ?
De mon côté, je pense poursuivre avec cet auteur pour ses qualités d’écriture.
J’ai bien aimé ce livre de Modiano, comme d’autres titres d’ailleurs. J’ai déposé chez moi
( https://frconstant.com/ ) une critique rédigée en oct 2016, avant que je n’ouvre mon site.
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