3/5. J’ai trouvé ce livre dans la boîte à don près de mon lieu de travail. Le résumé m’a intéressé, je l’ai embarqué.
L’histoire se déroule pendant la Première guerre mondiale, côté français. Le narrateur est blessé dès les premières heures du conflit. Une partie de son visage est arrachée, il atterrit à l’hôpital parisien Val-de-Grâce. Pendant les quatre années que dureront la guerre, il subira des opérations et verra défiler des soldats blessés dans la salle où sont soignées les autres Gueules Cassées. Il se fait des amis et le petit groupe reste dans l’hôpital à deux exceptions. Ils suivent le cours de la guerre par le discours des autres blessés.
J’ai aimé la plongée dans cette salle pleine de blessés au visage, il en est ressorti beaucoup de pudeur, une certaine culpabilité de passer la guerre dans un hôpital, et le déni de « l’après ». J’ai été étonnée de ne pas avoir lu de scène où le blessé voit son visage dans un miroir mais au final ce n’est pas tant l’apparence qui compte mais ses conséquences : le regard des autres, le célibat infini probable et la difficulté de se réinsérer. L’écriture est fluide sans être révolutionnaire. À offrir aux passionnés d’histoire, ou à ceux qui ont aimé le Chagrin des Vivants.
Vous l’avez lu ? Avez-vous aimé ?
Je l’ai lu il y a très longtemps, et ça a été pour moi une lecture super émouvante que je n’oublierai pas 🙂
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