4/5. Alors, c’est la première fois que je lis du Françoise Giroud, donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Comme elle était journaliste, j’imaginais une écriture assez « sèche », et au final, pas tellement. L’écriture est simple mais y a des adverbes, des adjectifs, ça se lit très facilement.
De même, je lis assez peu de nouvelles, souvent je préfère me jeter corps et âme dans un bon gros roman, donc même chose, c’était un saut dans le presqu’inconnu, parce que oui, j’en ai déjà quand même, au collège et au lycée en particulier. Au final, je suis surprise, agréablement surprise, ce sont tout un tas de petites histoires qui se lisent très facilement et malgré les quelques pages consacrées à chacune, on cerne rapidement le caractère et la personnalité des personnages, ainsi que leurs relations.
Je lisais récemment Comment j’écris, qui est une interview de Leïla Slimani, je vous en ai parlé d’ailleurs, et elle racontait qu’avoir lu des nouvelles l’avait aidée à identifier la manière d’introduire un personnage, de rendre compte rapidement de ses traits principaux, etc.. Et je ne peux qu’appuyer ses propos à la lecture de ce livre, bien qu’elle ne parlait pas de cette autrice.
Les nouvelles sont ressemblantes et variées à la fois. Elles sont semblables puisque c’est la relation qu’entretiennent les personnages qui est au cœur de chaque nouvelle, relation amoureuse ou pas d’ailleurs. Elles sont différentes, parce que les contextes sont différents, je pense notamment à l’une des nouvelles qui est située dans le futur, juste pour faciliter l’histoire. Ca permet en effet à l’auteur d’imaginer une transplantation de mémoire. Le livre fait une centaine de pages, mais ça se lit à une vitesse FOL-LE. En un trajet de train d’une heure, je l’avais déjà terminé. Bref, je vous recommande.

J’aimerais avoir vos avis sur ce livre si vous l’avez lu, mais aussi sur les recueils de nouvelles que vous avez appréciez, car ce bouquin m’a donné envie de m’y remettre.