4,5/5, immense coup de cœur pour ce roman en vers de David Foenkinos. J’ai adoré ! On suit l’histoire d’une adolescente/jeune femme allemande juive dans les années 1930/40. On voit l’étau qui se resserre lentement sur la population juive, la sensation de voir son pays lui tourner le dos, la fuite vers la France devant la menace, quitte à y laisser celui qu’elle aimait. Cette fuite ne sera pas synonyme de jours meilleurs, après avoir affronté une menace, elle doit faire face à d’autres.
A priori le choix des vers me rebutait un peu. En fait, je me demandais « Mais pourquoi a-t-il eu besoin de l’écrire comme ça ? ». Puis, en le lisant, j’ai compris. J’ai trouvé ça très très bien écrit. Poétique mais pas fleur bleue, sensible et fort à la fois. Bref je recommande GRANDEMENT ! Même si le format peut rebuter des lecteurs novices, il faut sauter le pas car ça se lit facilement.
Vous l’avez lu, aimé ?
Des pages et des lettres 
[…] D’abord intriguée par ce roman en vers, j’ai attendu bien après sa sortie pour le lire, ou plutôt le dévorer. La forme qui me rebutait, a au final était un choix extrêmement pertinent, j’imagine désormais mal cette histoire écrite sous une autre forme. Comme dans En attendant Bojanglès, j’ai beaucoup aimé le personnage féminin, et ce, grâce à la sensibilité de l’auteur. Voilà ce que j’en avais pensé la dernière page tournée. […]
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[…] Malgré tout, cela reste un Foenkinos, c’est une lecture agréable, mais ce ne sera pas mon pref’. Pour l’instant, la place est toujours prise par Charlotte. […]
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[…] à ce fond, la forme, des vers comme dans Charlotte que j’avais aussi beaucoup aimé soit dit en passant, porte ce texte emprunt de poésie et écrit tout en […]
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